En
Amérique, le traditionnel bas de Noël remonte en fait à la fin du
XIXe siècle. Les premiers à faire mention du bas de Noël suspendu
à la cheminée furent l'illustrateur Thomas Nast, dans ses dessins,
et l'écrivain George Webster dans un récit racontant la visite de
Santa Claus. Au Québec tout comme en Acadie, la coutume voulant que
les enfants placent leurs souliers près de la cheminée pour que l'Enfant
Jésus d'abord, et le père Noël plus tard, puisse y déposer des cadeaux
la nuit de Noël ne semble pas remonter au delà de cette période. Cette
coutume nous est probablement venue des pays européens, où elle était
pratique courante au XIXe siècle. Chez certaines familles québécoises,
les enfants accrochaient leur bas au pied du lit plutôt que de le
suspendre près de la cheminée ou d'y déposer leurs souliers. Cette
coutume aurait cessé au cours des années 1930, lorsqu'on commença
à dresser un arbre de Noël dans la maison et à y placer les cadeaux
à son pied. Pour les habitants des Prairies canadiennes, les mandarines
japonaises ont une signification particulière. Présents de l'Orient,
depuis 110 ans, leur arrivée pendant la saison la plus froide égaie
de nombreux foyers au temps des fêtes. Aujourd'hui, le père Noël accompagné
de jeunes Japonaises vêtues de kimonos traditionnels, accueille chaque
année, au port de Vancouver, le premier arrivage de mandarines japonaises.
Le matin de Noël, de nombreux enfants trouvent ces fruits savoureux
dans leur bas de Noël.